11h30, Patio de la Bibliothèque Grand’Rue – Bambin Bamboche – Damien Sabatier & Gerald Chevillon (gratuit)

Duo de saxophones (des gros mais pas que !), tour à tour chaleureux, touchant, brillant, puissant, virevoltant, Damien Sabatier et Gerald Chevillon portent une musique affinée qui fait appel au jazz, au blues, aux chants traditionnels, à l’improvisation comme à la musette ! Ils se trouvent les yeux fermés et on les suit vers un inconnu de musique, un mystère de sons où les notes bleues, les thèmes et mélodies ne cessent de nous surprendre !

On retrouvera les deux musiciens le soir-même à 21h à Motoco avec la fanfare Grand Tabazu qui fera assurément danser petit·es et grand·es sur la “Terrasse Météo” (concert gratuit !).

12h30, Hall de la Fonderie / Kunsthalle – SHANE ASPEGREN (gratuit)

Le travail de Shane Aspegren couvre un large éventail de médias multidisciplinaires. Il a collaboré à une longue liste de projets de musique électronique, indés ou expérimentales, à la batterie, aux percussions, aux synthétiseurs, aux machines ou encore à la voix. Il a également créé ou collaboré à des dizaines BO pour le cinéma, la télévision, le théâtre, la danse et diverses œuvres d’art contemporain.

En parallèle de sa propre discographie solo ou avec les groupes The Berg Sans Nipple, ou Ça Va Chéri il a enregistré, tourné ou collaboré avec Arto Lindsay, dj sniff, Dominique A, Don Niño, Françoiz Breut, Ikue Mori, Jerome Lorichon, Ken Ueno, Mike Ladd, Quentin Rollet et bien d’autres encore. Shane Aspegren s’intéresse depuis longtemps aux aspects curatifs du son. Sa musique récente s’inspire largement de ces intérêts, qu’il développe entre Tokyo et Los Angeles. Il a créé la plateforme ondosound.com ou il explore les aspects méditatifs et thérapeutiques de la matière sonore.

Sur Describing The Thing, paru il y a quelques mois sur le label Prohibited Records, il mêle sonorités ambient et électroniques pour un voyage fascinant à travers un film urbain et imaginaire.

17h30, La Filature – DE HAUT EN BAS, DE BAS EN HAUT ET LATERALEMENT

Nina Garcia choisit le corps et l’implication physique comme nouveau terrain d’expérimentation collective et invite Jennifer Caubet, Romain Simon, Anna Gaïotti et Christophe Cardoen, à créer un espace de jeux où corps, sons, lumières et sculptures se mêlent et s’entrechoquent. Un mouvement lent, sans début ni fin, des chutes atemporelles, du sable qui érode les formes, un espace sculptural qui barre toute ligne de fuite et strie une surface de jeu où des corps s’évertuent à sonner et avancer jusqu’à l’épuisement. Dans un exercice d’anti maïeutique appliqué, cette nouvelle équipe partage avec le public un espace en tension aux contours mouvants où la lumière bouche la vue, où le silence effraie le bruit, où l’intensité monte quand tout ne fait que descendre. Trois corps et demi et une ode à la percussion faite main, pied, doigt pour une histoire à re·dé·construire chaque soir, une désarticulation chorégraphique menée par les sons, les formes, leurs ombres.

Nina Garcia has chosen the body and physical involvement as a new field for collective experimentation, inviting Jennifer Caubet, Romain Simon, Anna Gaïotti and Christophe Cardoen to create a playground where bodies, sound, light and sculpture mingle and collide. Slow movement, with no beginning or end, timeless falls, sand eroding shapes, a sculptural space that bars all lines of escape and streaks a playing surface where bodies strive to sound and advance until exhaustion. In an exercise in applied anti-maieutics, this new team shares with the audience a space in tension with shifting contours, where light blocks the view, silence frightens noise, and intensity rises when all else is falling. Three and a half bodies and an ode to hand, foot and finger percussion for a story to be re-constructed each evening, a choreographic disarticulation driven by sounds, shapes and shadows.

Production artistique et diffusion : Nina Garcia
Production déléguée : La Muse en Circuit – CNCM
Coproduction : ici l’onde, Le Générateur, GMEM — Centre national de création musicale, La Soufflerie – Rezé, Espace Multimédia Gantner – service du Département du Territoire de Belfort

Aide à la création de la Région Île-de-France
Avec le soutien de la Maison de la Musique Contemporaine et du CNM – Centre National de la Musique

18h, Motoco – La “Terrasse Météo” avec le collectif Zam Zam et la fanfare GRAND TABAZU (à 21h) (gratuit)

Ouverte dès 18h, la “Terrasse Météo” vous accueille aux sons des DJ Set du Collectif Zam Zam. Parfait pour se chauffer avant la grande soirée qui vous attend ! Car à 21h, c’est la fanfare Grand Tabazu qui s’empare de la Terrasse, pour faire danser petit·es et grand·es ! Et à partir de 22h30, direction la salle de concert avec les grooves yéménites du trio El Khat, puis l’électro des intrigant londoniens de Tennota et des strasbourgeois des Percussions de la Montagne Verte avec la chanteuse italienne Maria Violenza !

A noter que l’accès aux concerts payants à partir de 22h30 est au tarif exceptionnel de 10 € pour les trois concerts !

Comme d’habitude, retrouvez plusieurs food trucks, le Bar Météo, des disquaires et les émissions de Fréquence Météo tout au long de la soirée.

21h, Motoco – GRAND TABAZU (gratuit)

Grosse fiesta en perspective autour de la “Terrasse Météo” ce vendredi soir sur les coups de 21h ! L’orchestre de rue Grand Tabazu se dédie tout entier aux chants et musiques du monde, et tout particulièrement à ses traditions festives et populaires. Les processions, le Carnaval, les rituels sacrés ou profanes ont toujours été des espaces d’expressions très forts et fédérateurs. C’est dans ces rituels que cette fanfare prend sa source avec pour terrain de jeu l’espace public ! Un orchestre de rue des temps modernes à la musique solaire et excitante qui participe à la créolisation joyeuse et festive de l’existence !

22h30, Motoco – EL KHAT

Déjà chauffé à blanc par les cuivres de la fanfare Grand Tabazu, cette édition de Météo devrait arriver au point d’incandescence sur les coups de 22h30 avec ce concert de El Khat. A partir d’instruments à cordes bricolés, expression DIY d’une philosophie musicale et de vide minimaliste, et de deux batteries, El Khat assène chansons arabes exaltantes, brutes et tumultueuses, profondément enracinées dans la culture musicale du Yémen. Percussions détraquées, basses hurlantes, voix chorales ponctuées de cuivres désarticulés, prélude brûlant à la sortie d’un nouvel album à la rentrée. Concert debout, évidemment !

01h, Motoco – LES PERCUSSIONS DE LA MONTAGNE VERTE

Un orchestre pas que percussif et partiellement résident du quartier de la montagne verte à Strasbourg. Un tête-à-tête avec quatre têtes, 35 machines, 185 câbles et une batterie. Carrefour plutôt large où se rencontrent le groupuscule de la Grande Triple Alliance Internationale de l’Est et le collectif Travail Rythmique. Conçu il y a quatre ans à Strasbourg par Cheb Samir, Manuel Zenner et Baptiste Filippi initialement comme un projet instrumental. Ils s’associent depuis à Cristina Cusimano. Un assemblage hétéroclite de dispositifs acoustiques se déploient, des boîtes à rythmes augmentées et autres instruments construits maison se combinent à une platine vinyle. Les appareils rudimentaires s’interconnectent, se déjouent les uns les autres pour façonner une matière électronique narrative et abstraite. Des structures pop surgissent et se heurtent à des gestes tranchés.