Date festival : Samedi 24 août

Multi-instrumentiste basé à Glasgow, Harry Gorski-Brown a étudié le violon au Conservatoire royal d’Écosse avant de s’orienter vers la composition expérimentale. Son travail intègre régulièrement des éléments de musique électroacoustique et traditionnelle. Début septembre, il sera invité à se produire à Bruxelles par l’un des plus importants groupes britanniques du moment, les irlandais de Lankum. Mais c’est à Mulhouse, dans le cadre majestueux du Temple Saint-Etienne qu’on l’entendra pour la première fois en solo en France, pour un concert qui convoque cornemuse, violon, voix et électroniques !

La pianiste autrichienne Ingrid Schmoliner présente pour la toute première fois en France sa nouvelle composition, MNEEM. Un véritable monolithe musical, un tour de force époustouflant de plus d’une heure à travers des rythmes complexes, joués sur un piano à queue préparé. Une expérience musicale unique qui déploie sa magie instantanément après quelques minutes. D’une précision absolue, la pièce se déploie en évoquant les gamelans balinais, tantôt percutante, tantôt d’une grande clarté. MNEEM est une pièce épuisante pour son interprète. Elle exige une concentration totale et des compétences techniques du plus haut niveau. Pour le public, c’est un voyage euphorique d’une heure qui laissera les festivalier·es bouche bée dans le cadre grandiose du Temple Saint-Etienne !

Austrian pianist Ingrid Schmoliner presents her new composition, MNEEM, for the very first time in France. A veritable musical monolith, this breathtaking tour de force lasts over an hour and features complex rhythms played on a prepared grand piano. A unique musical experience that unfolds its magic instantly after just a few minutes. With absolute precision, the piece unfolds in a manner reminiscent of Balinese gamelans, at times percussive, at others with great clarity. MNEEM is an exhausting piece for its performer. It demands total concentration and technical skill of the highest order. For the audience, it’s a euphoric hour-long journey that will leave festival-goers breathless in the grandiose setting of the Temple Saint-Etienne!

Dernière soirée de cette édition 2024 de Météo ! La “Terrasse Météo” vous ouvre ses portes dès 18h avec les DJs du Collectif mulhousien Zam Zam, aux manettes jusqu’à 23h30 en extérieur. Mais aussi, des food trucks, le Bar Météo, des disquaires et les radios de Fréquence Météo.

A partir de 23h30, c’est le journaliste anglais Stewart Smith (The Wire, The Quietus, WeJazz) et la musicienne Mariam Rezaei qui s’emparent des platines pour une after de Météo 2024 jusqu’au bout de la nuit !

Vous pourrez toujours chiller dans les transats de nos ami·es de La Gargotte le dimanche après-midi ou vous retrouverez le collectif Zam Zam. Si vous venez nous filer de l’aide pour le rangement de Motoco, on vous y paiera un verre !

Les anglais de Still House Plants jouent une sorte de post-rock improvisé infusé au R&B, aux rythmiques magnifiquement fracturées. Le trio est l’un des groupes de rock expérimental les plus excitants du moment, capturant des tempos irréels qu’il modifie à sa guise par de simples regards télépathiques. Le groupe applique les tropes de la musique électronique (samples, breaks, boucles) dans la manière dont il construit, ou plus exactement déconstruit, des chansons avec pour seules guitare, voix et batterie. A même le sol, au milieu du public et baigné de la lumière tombante à travers les vitres de Motoco, un moment assurément fort en émotion.

The Sleep of Reason Produces Monsters jette avec une frénésie pas vraiment dissimulée noise, hip hop ou techno dans le chaudron du free jazz ! Quiconque a passé sa tête et ses oreilles à Météo ces deux dernières éditions connait le lien fort qui s’est créé entre le festival et Mariam Rezaei, sensationnelle DJ expérimentale anglaise. Elle embarque dans ce tout nouveau projet qui se produit à Mulhouse pour la première fois en France (après le Café Oto à Londres et Rewire à La Haye) quelques autres figures marquantes du festival qu’on ne présente plus : la saxophoniste Mette Rasmussen, le cornettiste Gabriele Mitelli (qui donne ici aussi de la voix et de l’électronique) et le batteur Lukas Koenig. Le jazz du turfu s’écoute debout !