MARTEAUX COLLECTIVE (gamelan industriel)

Marteaux Collective ouvre un dialogue entre culture balinaise et société post-industrielle. le collectif constitué des ensembles éphémères pour chaque évènement, constitués d’un mélange d’amateur.ice.s et de professionnels, pour des créations minimalistes en grand ensemble. Il s’agit d’expérimenter sur les pratiques collectives ici, maintenant et avec des instruments construits à partir de matériaux industriels et de récupération, dans une société ensevelie sous la matière qui peine à retrouver son esprit.

Pratique collective transdisciplinaire (musique, théâtre, danse) le gamelan à bali est indissociable d’une pratique sociale et politique : transcastes, transgénérationnelle, qui traverse les 6 religions du pays, le Gamelan propose de mettre son identité entre parenthèses le temps d’une célébration, pour faire l’expérience d’une appartenance à un ensemble plus grand.

Une musique minimaliste collective qui peut se lire comme un mode d’emploi de la coopération : chacun joue des parties simples, la mélodie qui en résulte « apparaît » du collectif. Un ensemble musical qui peut aller jusqu’à 30 personnes, sans chef ni hiérarchie entre les rôles : chaque instrument est un repère pour un autre, avec une forte interdépendance.

 En résulte une musique répétitive, hypnotique, qui génère une transe collective avec peu d’éléments.

Marteaux Collective opens a dialogue between Balinese culture and post-industrial society. The collective forms ephemeral ensembles for each event, made up of a mix of amateurs and professionals, for minimalist creations in large ensembles. The aim is to experiment with collective practices here and now, using instruments built from industrial and salvaged materials, in a society buried in matter that is struggling to recover its spirit. A transdisciplinary collective practice (music, theater, dance), gamelan in Bali is inseparable from a social and political practice: transcast, transgenerational, crossing the country’s 6 religions, gamelan proposes putting one’s identity in brackets for the duration of a celebration, to experience belonging to a larger whole. A collective minimalist music that can be read as an instruction manual for cooperation: everyone plays simple parts, and the resulting melody “emerges” from the collective. A musical ensemble of up to 30 people, with no leader or hierarchy between roles: each instrument is a reference point for another, with a strong interdependence. The result is a repetitive, hypnotic music that generates a collective trance with few elements.

Photo Marteaux Collective : Christophe De Barry