
HAAR rassemble des musiciens dont Jazz à Mulhouse a déjà présenté le travail par le passé. Autour de Pascal Le Gall on retrouve Patrice Grente, acolyte habituel des rythmiques tonitruantes (dans Solex et Dans Mon Garage), Eric Brochard (remarqué il y a deux ans lors d’un merveilleux solo à la chapelle Saint-Jean) et Marc Baron (certainement sous-estimé lors de son passage cet été au sein de OZ).
Cette formule de quartet est connue dans l’univers du jazz (Ornette par exemple) mais HAAR emmène cette histoire ailleurs, du côté d’une transe hallucinée qui peut rappeler Bill Dixon ou, à certains égard, Cuong Vu. Un jazz libre qui sait ce que la respiration rythmique de cette musique a d’important. Certains ont pu appeler ça le swing, pourquoi pas. Ici ce swing est omniprésent mais à peine évoqué, il préside à la musique mais ne se montre que très rarement. Fascinant !
