12:30 / 24 août 2004 / Chapelle Saint Jean
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Hasse Poulsen guitare, Bruno Chevillon contrebasse,
Guillaume Roy alto.
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Bruno Chevillon
Contrebassiste français, né en 1959.
Bruno Chevillon a suivi une double formation puisqu’il sort diplômé des Beaux Arts en 1983 où il étudie la photographie, et pratique parallèlement la contrebasse classique auprès de Joseph Fabre au conservatoire d’Avignon. Il fait ses débuts dans le jazz en suivant la classe d’André Jaume, fait partie du GRIM, puis intègre le collectif Lyonnais l’ARFI où il fera une rencontre déterminante : celle de Louis Sclavis. Il sera par la suite associé à une grande partie des projets du clarinettiste.
Outre sa longue collaboration avec Sclavis, il joue avec les principaux musiciens du jazz moderne et des musiques improvisées françaises : Marc Ducret, Claude Barthélémy, Stéphan Oliva, François Corneloup, François Raulin, Laurent Dehors...
Essentiellement sideman, Bruno Chevillon s’épanouit toutefois aussi en solo, notamment dans un spectacle intitulé "Pier Paolo Pasolini ou la rage sublime". On le retrouve également aux côtés du chorégraphe Christian Rizzo sur certaines productions de la compagnie "L’association fragile".—
sources : wikipédia
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Formée en 2002 à l’initiative de Guillaume Roy, créateur du quatuor IXI (Roy, Huby, Pifarely, Grange) qui n’a de cesse d’explorer la relation de l’écrit à l’improvisé, et de Hasse Poulsen, leader de « Sound of Choice » et cofondateur de la galerie AV-ART, cette association est devenue un trio avec l’arrivée du contrebassiste qui, depuis quelques années, se plait à transgresser (et c’est tant mieux) son image de « gardien du tempo ». Loin de l’orthodoxie classique des trios à cordes avec violoncelle, ce groupe n’est pas non plus un ensemble à cordes « de répertoire », s’investissant avec jouissance dans le bruitisme et l’expérimentation les plus sauvages, à travers l’utilisation virtuose et passionnée de diverses « techniques étendues » astucieuses et d’ustensiles inattendus. Avec finesse et violence, ils investissent les grands espaces et s’insinuent dans les interstices les plus ténus des vibrations en résonance. Au-delà du chaos.
